jeudi 10 février 2011

Le ring de la libération

L Égypte n’est plus vulnérable : elle est redevenue l’Égypte révolutionnaire. Oui, une révolution et non pas une révolte .une révolution de jeunes égyptiens qui ont enfin pris, après une longue attente ; les "risques" de la liberté en disant «NON » à un régime entièrement tyrannique, dictateur et corrompu. Ce régime qui a asservi son peuple durant des années , ce régime qui s’inspire de son très loin précédent Pharaon comptant sur le mauvais voisinage sioniste et l’aumône des autres. Au fil du temps,et depuis l’instauration de ce système qui a prouvé son fascisme, l’Égypte (Moubarak) a perdu son rôle naturel dans la zone arabe à cause des politiques étranges et qui n’expriment pas les opinions du peuple, vis-à-vis surtout l’affaire capitale ‘’Palestine’’.

Oui, l’Égypte prenait le rôle leader dans la zone arabe, le poste de chef de l’involution. L’Égypte conduisait la nation arabe vers une dégradation politique, économique, sociale et même psychique. Tout le monde arabe, y compris le peuple égyptien, était influencé par ce qui se passait en Égypte en répondant « négativement », et voilà le résultat ; un tsunami politique frappa sévèrement ces régimes en commençant par le pôle de la laïcité arabe, et aujourd’hui le partenaire unique et idéal de la ‘’paix’’ au proche orient, et à tour de rôle.

Ces jeunes qui ont déclenché pacifiquement cette guerre contre le régime Moubarak, ont fait réveiller le sentiment de l’appartenance, de l’amour du pays, du désir de vivre en toute dignité, respect et liberté dans tout un citoyen qui vit difficilement et qui n’avait pas de la chance de s’exprimer ou réclamer le moindre droit.

Ces jeunes, sans autant pratiquer la politique, purent passer le message de leur peuple au régime, purent dévoiler la vérité, purent déraciner l’image affreuse d'un pouvoir en redessinant une belle et bonne personnalité égyptienne.

Dès aujourd’hui, l’Égypte sera en bonne santé, grâce aux sacrifices de ses patriotes qui doivent prouver leurs compétences et leurs capacités de servir le pays en toute fidélité, en reconstruisant un état de justice. un état qui répond aux aspirations du peuple .Un état qui prend sa ligitimité des insurgés afinque la révolution se conserve .

M.Achouri

mercredi 26 janvier 2011

Qui suis-je?

Dans ce monde plein de paradoxes et d’ambiguïtés, dans ce pêle-mêle ou se réunit tout genre de cupidité et d’avidité, dans l’absence des vertus, on a oublié soi en se précipitant vers l’autre cherchant dénoncer ses défauts et…

Alors qu’on devait se fouiller en se posant la question : qui suis-je ?

Cette question peut être posée en différentes façons ;

Suis-je ce que je vois dans le regard des autres ?

Je crois que non ;

Ce qu’on croit voir dans le regard des autres n’est que le reflet de l’image qu’on a de soi et justement ce que pense le timide, et comme il n’a pas de confiance en lui, il y voit quelques choses de l’imparfait.

Suis-je ce que je veux être ?

Je crois que non ;

Si l'on était ce qu’on veut être ; on serait fortuné.

Suis-je ce qu’on me dit ?

Certains n’arrivent à se connaître que lorsqu’on reçoit des jugements d’autrui. Cette dépendance provoque des troubles de personnalité varient selon la différence que l’on trouve entre les dits des autres.

Suis-je ce qu’on ose être et faire ?

Toutes les expériences qu’on a vécues ou celles qu’on va vivre encore nourrissent sa personnalité afin qu’elle soit riche et équilibrée. Et finalement, la somme de ces expériences ; c’est tout ce qu’on a osé être et faire dans sa vie.

Une fois qu’on arrive à ce stade, on doit commencer à oser de prendre les risques de la vie et la décision à se découvrir en réduisant la différence entre ce qu’on est et ce qu’on veut.

lundi 9 août 2010

Il était niais

il’était niais

Il était niais

Lorsque l’amour lui fit adorer le rosier

Lorsqu’ il humait un air tout oublié

Lorsqu’il songeait aimer un Bélier

Il était plus niais

Lorsque des paroles humbles le cognaient

Lorsque la voix des sourires l’envoûtait

Lorsqu’il pensait que l’amour pouvait voyager

Il était trop niais

Lorsque ses larmes du chagrin coulaient

Lorsque son cœur s’arrêtait de battre pour aimer

Lorsque ses yeux ne voyaient que rêveries

Il était plus que niais

M.Achouri

dimanche 8 août 2010

Toise-toi

Toise-toi et oublie un instant tes larmes

Oublie tes sentiments, jette tes armes

Habille-toi de vert et ôte ton charme

N’implante guère des fruits amers

Ne te promène jamais dans le cimetière

Ne prépare jamais le sépulcre de ton cœur

Va Ouïr, au matin, l’oiseau piailleur

Arrose ton jardin, ta fleur a soif

Accorde-toi un ultime sourire,

Quand la vie met sa coiffe

vendredi 23 juillet 2010

Elle était là

Elle était là, près de la rivière

Les papillons la poursuivent

Les fleurs la décrivent

L’eau ameute toutes les pierres

Elle était là, près de la rivière

La lune éblouie

La terre réjouie

Le soleil se met à la prière

Elle était là, près de la rivière

Les landes se fardent

Les gazelles se baladent

L’ablette lorgne sa lumière

Elle était là, près de la rivière

Le mont sourit

Le brouillard disparu

La reine côtoie l’ouvrière

Elle était là, près de la rivière

Sous un arbre, je me suis trouvé

Cogné, étonné, ému, et enfin couvé

Est-elle un ange, ou sorcière

Elle était là, près de la rivière

Je suis l’air que tu cherchait humer

dit-elle

Je suis l’amour que tu voulait semer

Je suis l’âme que tu souhaitait aimer

Je suis ta vie, ton destin, ta demeure

Je suis là, tout près de ton cœur

Je suis là, près de la rivière

dimanche 18 juillet 2010

Quitte mon ciel

Tu as quitté sans au moins me dire bonjour

Tu m’as laissé esclave des fantômes qui m’entourent

J’attendais ce jour là, comme si j’étais un bébé qui voit le jour

Comme si j’étais un enfant qui prends- dans un jeu- son tour

Tu m’as quitté, en toute indifférence et sans retour

Hélas !tes sentiments ont changé d’adresse

Ton silence,et terrible détour, et m'a fait sentir des tristesses

quitte mon ciel, si cela te plait, je chercherai une autre richesse

samedi 17 juillet 2010

lundi 12 juillet 2010

Sois fidèle

Attends ! Ne dis rien, sois avant fidèle à ton cœur

Sois fidèle à tes sentiments, sois logique et sans pudeur

Pense à moi qui t’ai aimé sans prudence

Qui t’ai gravé dans son cœur en toute élégance

Je te dis, quelque soit ta réponse :

« Je suis las, et là, je te porterai un respect immense

Je t’enverrai des feuilles roses ; où j’écrivais notre histoire

Je te transmettrai des ondes parfumées de mes espoirs

Je vais aimer la couleur rose que tu préfères

Je dormirai les nuits regardant l’astre du désert

J’effacerai les couleurs de l’arc-en-ciel

Je déchirai toutes les images ; tel

Un enfant brisé qui perd son paternel

Je m’évaderai de l’amour qui me te rappelle

Je cesserai d’écrire des poèmes d’autel